Boisé de Saint-Sulpice

Depuis 2009

Un vestige d’une autre époque…

Le parc du Boisé de Saint-Sulpice, situé dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, abrite le reliquat du grand domaine forestier légué par les Sulpiciens. Il a échappé à l’urbanisation jusqu’au début des années 1950, où sa surface avoisinait encore 167 hectares… 

Au fil des ans, cette forêt a connu plusieurs transformations et amputations au profit du développement urbain et le boisé que nous connaissons aujourd’hui n’est plus qu’un vestige fortement enclavé dans la trame urbaine. De plus, ses peuplements contaminés par plusieurs espèces exotiques envahissantes constituent une menace sournoise pour le maintien de sa biodiversité.

Dernier espace vert à caractère naturel dans un rayon de trois kilomètres, le Boisé de Saint-Sulpice représente un endroit essentiel pour l’avifaune en migration de par sa localisation géographique dans le corridor Kahnawake – Piedmont. En effet, malgré la très petite taille de ce boisé, les ornithologues amateurs ont pu y observer 121 espèces d’oiseaux en l’espace de 15 ans. Ce milieu n’a donc rien à envier aux autres espaces boisés protégés sur le territoire de l’île de Montréal.

Toutefois, sa faible superficie (7 hectares) en fait un site fragile subissant d’énormes pressions en raison de la proximité de deux très grandes institutions et de l’activité qu’elles génèrent (CÉGEP Ahuntsic et le Complexe sportif Claude-Robillard).

Ce parc est très utilisée par les citoyens habitant le Domaine de Saint-Sulpice et les travailleurs en mal d’un lieu de détente. Il était donc urgent d’assurer sa protection et sa conservation sur le plan de l’intégrité écologique et d’optimiser son efficacité à préserver la diversité biologique de notre patrimoine naturel tel un véritable musée vivant à ciel ouvert.

À ce jour, le boisé a survécu au développement urbain mais cette survie est précaire. C’est pourquoi un plan d’action pour la protection, la conservation et la mise en valeur du Boisé-de-Saint-Sulpice a été développé pour les générations actuelles et futures.

Faits saillants :

  • Le milieu naturel est dorénavant protégé à perpétuité grâce à la signature d’une entente de conservation .
  • Ce projet a été désigné finaliste des Phénix de l’environnement en 2012 et en 2013 dans la catégorie « Mise en valeur, protection ou aménagement responsable des écosystèmes ».
  • Des éperviers de Cooper nichent régulièrement dans le boisé

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